Qui sommes-nous ?

 

De l'importance du cinéma tchèque


Marie I et Marie II se sont rencontrées sur les bancs avisés de l'Université où elles se sont préparées aux dures lois du chômage dans la section cinéma. Du peu qu'elles en ont retenu, elles se sont forgé une armure d'ignorance et de suffisance. Elles la mettent en jeu ici pour critiquer le cinématographe, cet être ingrat qu'elles aiment tant détester.


C'est notamment la vision du film Daisies (Sedmikrásky, pour les intimes) de Vera Chytilovà qui scella leur amitié. A la fois fascinées et anéanties par les péripéties ubuesques des deux héroïnes (Marie I et Marie II, ça ne s'invente pas), elles en sont sorties indemnes mais perplexes. Elles ont adoré et détesté. C'est bien l'une des rares fois où elles étaient d'accord !

Rien à ajouter, sinon que Marie I c'est la brune et Marie II, la blonde.

 

Pourquoi sommes-nous ?


Parce qu'après des centaines de mails et sms échangés, Marie I et Marie II ont bien dû se rendre à l'évidence : elles ont manifestement des trucs à raconter et du temps à perdre. Donc, pourquoi, diantre, ne pas le perdre de façon constructive en créant un énième blog de critique de cinéma ?

Parce qu'après s'être lâchées sur les critiques des uns et avoir mouillé sur celles des autres, il a bien fallu se mouiller. Se mettre à nu. Se lancer à leur tour dans le douloureux exercice de style. Se faire critiquer.

Parce que la plume est rouillée et le cerveau brouillé. Qu'autant se remettre en celles qui écrivent et qu'autant que ce soit avec Greta Garbo comme Sainte-Patronne (pour les incultes, le titre fait référence au slogan publicitaire de Ninotchka du prince Lubitsch, la première comédie dans laquelle Garbo joua, et qui donc promettait au chaland spectatoriel : "Garbo laughs"). Elles, elles préfèrent quand elle laughs pas.

Voilà, parce que tout ça.

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